La sécheresse dans le monde menace éleveurs et agriculteurs

 Les pays les plus touchés dans le monde par la sécheresse sont les États Unis, le Mexique, le Brésil, la Chine, l'Inde, le Chili, la Russie, la Nouvelle Zélande, l'Australie, le Sahel, le nord de l'Afrique, la Corne de l'Afrique, certains pays de l'Afrique subsahariens, l'Afrique du Sud  et la France... En France l’assèchement des terres, le manque d’eau et l’élévation des températures inquiètent de plus en plus les agriculteurs et les éleveurs. Le monde rural connaît une situation alarmante. Dans les Vosges et le département de la Meuse, la situation est critique. Le manque d’eau a diminué le débit des cours d’eau dans les départements de l’Est de la France. Des restrictions d’eau sont instaurées à cause du déficit pluviométrique.  

Quelles sont les conséquences de la sécheresse en France ?
Les conséquences de la sécheresse en France vu dans un champ entièrement asséché
 
 La rareté des eaux dans les bassins versant de la Meuse, de la Saône et de la Moselle entraîne l’assèchement des sols cultivables et les espaces verts. Le soleil entraîne la chaleur et la chaleur pousse à la sécheresse avec des températures records qui affectent dangereusement le monde agricole. Le remplissage des piscines privées, le lavage des véhicules, l’irrigation des potagers et des serres et l’arrosage des pelouses sont tous restreints pour le moment. 

 Avec la raréfaction des pluies, pourraient-on un jour manquer d’eau dans la région Grand-Est en France? Tout porte à croire avec la montée des températures. Aujourd’hui des mesures importantes et spécifiques pour le bon usage de l’eau sont prises dans les préfectures du Bas-Rhin, de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle par les autorités afin de garantir un usage adéquat de l’eau dans ces principales villes. Un communiqué a été diffusé à cet effet par les autorités administratives de ces préfectures et relayé sur leurs sites internet en ce vendredi 24 juillet 2020.

La France connaît des épisodes de sécheresse inédits | National ...
Sécheresse en Europe en 2011

 Météo-France confirme le déficit hydrique, alerte les villes concernées et demande de prendre des mesures restrictives pour éviter d’être surprises par les événements. Avec +1,7 degrés Celsius de plus que les températures normales en France métropolitaine, le printemps 2020 est le deuxième le plus chaud jamais enregistré, selon un article publié dans le journal Le Monde. En 2011, il avait fait 2 degrés Celsius de plus.

 Dans les départements de la Loire et du Bretagne, le printemps a été le plus chaud avec 1,9 degrés de plus que le normal. A Paris, les températures oscillaient à la même période entre 26 et 27 degrés, selon un rapport de Météo-France. Depuis juin 2019, l’Institut météorologique a enregistré une succession de mois les plus chauds jamais enregistrés depuis le début des mesures météorologiques en France avec une moyenne de 14,3 degrés Celsius.

Sécheresse : l'alerte sécheresse et les restrictions d'eau dans le ...
Des épisodes de sécheresse alarmante et des restrictions d'eau en France.

 Le mois de février a été plus pluvieux cette année avec 25 % d’excédants par rapport à la normale. Par contre de mars à mai, la situation pluviométrique a été déficitaire de 25%. C’est ce déficit hydrique qui a engendré l’ensoleillement remarquable et la hausse des températures conduisant à l’assèchement des sols superficiels ou couche de couverture dans beaucoup de régions de France. L'été s'annonce donc décisive et ardue pour la France et les autres pays qui passent la même période estivale.

« A l’exception du Roussillon et de la Corse, les sols se sont nettement asséchés », avertit Météo-France.

Sécheresse de 2011 en Europe — Wikipédia
Les agriculteurs français s’inquiètent de la poussée vertigineuse de la sécheresse et de la baisse de la pluviométrie dans certaines régions du pays.

  La hausse des températures n’épargne rien ni personne. Pour mieux cerner la question de la sécheresse dans le monde, je vous invite à lire cet article ci-dessous publié par la chaîne de télévision CNEWS sur le réchauffement climatique. Cet article a été pris sur son site internet :

  Selon un rapport du groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), les risques liés aux incendies de forêt, aux phénomènes météorologiques extrêmes et aux espèces envahissantes seraient nettement plus élevés si le réchauffement climatique atteignait ne serait-ce que 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, que s'il restait limité à 1,5°C.

 A titre d'exemple, à partir d'une hausse de 1,5°C, les vagues de chaleur devraient se généraliser. Mais avec 2°C de plus, des vagues de chaleur mortelles, comme celles qu'ont connu l'Inde et le Pakistan en 2015, pourraient se produire chaque année. 

 Dans le cas d'un réchauffement de 3°C, la surface de terres dévastées par des incendies chaque année doublerait en Méditerranée et serait multipliée par au moins six aux Etats-Unis, comme l'indique David Wallace-Wells, dans son livre «La Terre inhabitable» sur les effets du réchauffement climatique.

 Et à 4°C, des zones entières d'Afrique, d'Australie et des Etats-Unis, ainsi qu'une partie de l'Amérique du Sud et de l'Asie deviendraient inhabitables à cause de la chaleur directe et de la désertification. La fonte des glaces provoquerait aussi des inondations et de nombreuse villes côtières seraient tout simplement englouties.

UN IMPACT SUR LA MORTALITE

 Dans un monde plus chaud de 2°C, environ 61 millions de personnes supplémentaires seraient exposées à une grave sécheresse dans les zones urbaine, par rapport à un réchauffement de 1,5°C, indique le GIEC. A 3°C, l'Europe du Sud connaîtrait une sécheresse permanente et la durée de sécheresse moyenne serait rallongée de 19 mois en Amérique centrale et de 21 dans les Caraïbes. En Afrique du Nord, la durée serait prolongée de 60 mois, soit cinq ans.

 Outre celle liée à la sécheresse, la hausse du réchauffement climatique pourrait accroître d'autres risques de mortalité : un réchauffement de 2 à 3°C augmenterait de 5 % le nombre d'habitants exposés au paludisme, soit 150 millions de personnes supplémentaires, selon le GIEC. A 4°C, il y aurait quasiment une famine mondiale par an et il pourrait y avoir une hausse de 9 % des décès liés à la chaleur, selon David Wallace-Wells.

 Quant à la biodiversité, le nombre d'espèces menacées d'extinction augmenterait à chaque degré Celsius «gagné», selon une étude publiée dans la revue Sciences en 2015. Ainsi, avec une hausse de 2°C, ce sont 5,2 % des espèces qui seraient touchées, alors qu'en cas d'augmentation de 4,3°C, ce pourcentage serait multiplié par trois. 

QUELLE HAUSSE LA PLUS PROBABLE ?

 Une étude d'une équipe internationale de scientifiques, publiée dans Review of Geophysics, indique que la plage probable de hausse des températures est de 2,6°C à 3,9°C ou un peu plus. «C'est une nouvelle modérément bonne. Elle diminue la probabilité de certaines des estimations castastrophiques les plus élevées [...] Mais fondamentalement, cela signifie que nous devons faire plus pour limiter le changement climatique. Nous sommes loin d'être sur la bonne voie pour y parvenir», a déclaré Zeke Hausfather, l'un des auteurs, cité dans The Guardian.

 Si cette étude rédigée par une douzaine d'experts dit vrai, l'objectif de l'accord de Paris de 2015 de contenir le réchauffement nettement en dessous de 2°C et si possible à 1,5°C ne serait donc pas tenu. En effet, les «contributions nationales» (NDC) actuelles auxquelles se sont engagés les pays afin de parvenir à cette limite, qui n'ont pas encore été révisées du fait de la pandémie, placent la planète sur la trajectoire d'un réchauffement de 3 à 4°C d'ici 2100, selon des experts de l'ONU. 

L'accélération de la sécheresse mondiale | OMPE | Organisation ...

 Je vous remercie pour votre intérêt sur mon blog. Je vous prie de s’associer à toutes les bonnes idées pour La Défense et la Protection de notre environnement. Nous voulons protéger notre environnement au nom de la vie et des générations futures. Si nous ne plantons pas un arbre, alors méfions nous d’en couper. Le reboisement est mieux que le déboisement ou la déforestation.


 On résume pour dire que les causes de la sécheresse sont le manque d'eau et la hausse des températures. Les conséquences de la sécheresse sont la rareté et la cherté des denrées alimentaires, les ressources en eau peu abondantes, les sols érodés, les animaux affaiblis par la soif, la baisse du niveau des nappes phréatiques, des lacs, des bassins, des rivières et des fleuves, les troubles sociaux et les conflits pour les ressources naturelles, la migration des populations et l'augmentation des réfugiés climatiques, la déshydratation des populations et l'apparitions des maladies, l'augmentation des disettes, de la famine et de la malnutrition... La solution est d'agir. Agir pour préserver notre environnement. Limiter l'usage de l'eau au strict minimum est la seule manière de lutter contre la sécheresse. Le réchauffement climatique entraîne des dégâts importants comme la sécheresse et les feux de forets et laisse des traces longues et coûteuses. Agissons ensemble pour le respect et la protection de l'environnement. 

 Réfléchissons bien et Agissons mieux pour une vie plus agréable sous les arbres ombrageux...

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