Une vache qui pleure la mort de son veau, du jamais vu!
Eh bien! Nous avons tous entendu parler de la vache qui rit, n’est ce pas? Mais qui a entendu parler de la vache qui pleure? Qu’il lève le doigt !
Alors moi, j’ai entendu et vu la vache qui pleure! J’ai tout fait pour m’approcher de son veau, mort d’une mort naturelle ce matin là. Mais sa mère, la vache, ne m’a pas laisser le temps de le faire. Elle a couru derrière moi et m’a poursuivi. Puis elle s’est rapproché de son petit, je l’ai vu pleurer, pleurer et pleurer encore longuement, son naseau sur le corps de son petit déjà mort. Trop triste.
J’ai immédiatement versé mes larmes car un profond sentiment me traversa le corps. J’avais déjà vraiment compris ce qu’on me disait longtemps: l’amour d’une vache pour son veau. Cet amour n’a rien d’égal. Et ce jour là, cette vache me l’a prouvé.
Un sentiment effroyable et de profond tristesse m’a saisi. Je n’arrivais pas à retenir mes larmes. Tellement que la perte de ce veau a bouleversé la vache. Et cela m’a vraiment consterné.
On m’a toujours dit que l'amour de la vache pour son petit est sans égal. La vache est la seule femelle sur terre qui lèche son veau après la naissance... par amour. Et qu’aucune autre femme ou femelle ne l’arrive à la cheville en matière d’affection et de pitié pour son enfant. Cette vidéo me prouve encore que l’amour entre la mère et l’enfant dépasse la crainte de la mort.
Je vous prie de suivre attentivement cette vidéo et vous m’en direz des nouvelles !
Écoutez les cris de douleur et d’afflictions de cette vache inconsolable après la mort de son veau.
La fin de la vidéo nous montre le départ de la vache puisqu’elle n’a rien pu faire pour empêcher la mort de son veau. Elle partit en pleurant. Son départ me laissa un grand émoi.
J’ai eu la mauvaise chance d’assister à ce douloureux spectacle pendant mes congés, dans mon village natal, à Manda Foulbhé, Lélouma, Guinée. C’était en septembre 2017. Mais jamais je n’avais eu le courage de publier la vidéo tellement qu’elle était chargée d’émotion et de douleur.
Alors si je le fait aujourd’hui, c’est pour appeler à la meilleure protection des animaux de la brousse en protégeant l’environnement dans lequel ils vivent. C’est dans la brousse, dans les forêts ou dans les savanes herbeuses que se cachent et vivent ces animaux. Ne détruisons pas les forêts, ne brûlons pas la brousse, ne maltraitons pas les animaux et ne portons atteinte à aucune espèce animale ou végétale car ce serait porter atteinte à l’humanité entière...
Le droit à la vie est un droit naturel que chaque être vivant doit s’en procurer et s’en réjouir. Ce droit est imputable à la nature, aux végétaux, aux animaux et aux hommes, bref à tout ce qui respire. On doit garantir, protéger et promouvoir leurs droits en portant un regard attentif à leur conditions et à leur milieu de vie. Ce n’est pas parce que la chèvre ou le mouton ou la vache ou la poule vous appartient, que vous allez l’infliger des cruautés. Même si vous les égorgez, ayez pitié d’elles et ne traînez pas le couteau sur leurs gorges. Leur mort doit être subite, rapide et efficace, loin de la souffrance.
Ensemble pour une nature plus verte et plus favorable aux animaux sauvages et domestiques. C’est en protégeant les animaux que l’on se protège, c’est en protégeant la nature que l’on protège les animaux.
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