La crise climatique préoccupe mieux que les crises économiques et sanitaires

 Parmi les grandes crises qui affectent le monde, nous avons les crises économiques, les crises politiques, les crises culturels, les crises sociales, les crises démographiques, les crises sanitaires, mais aussi et surtout les crises climatiques. Ce sont les crises qui sont intimement liées à l'évolution de l'homme et de la société. Pourquoi parlons-nous de ces crises? Pourquoi devons-nous parler de ces crises? Comment doit-on parler de ces crises? Quand? Comment? Pour quelle raison? Dans quelle circonstance? Chacun de nous doit se poser ces questions puisqu'elles sont au centre de nos préoccupations et de nos intérêts. Aujourd'hui, avec ces différentes crises, c'est les vies des milliards de personnes dans le monde qui sont menacées. Ce sont des crises qui entraînent le chômage, le sous emploi, la précarité, la faim et la famine. Ce sont des crises qui entraînent des besoins, des vices et de l’insécurité. Ce sont évidemment des crises qui sont à la base des guerres, des conflits et de l'instabilité. Ces crises poussent à la confrontation, à la déchirure sociale et à la déflagration. 

 Il faut reconnaître le rôle et l'importance de ces crises dans la vie sociale, la paix et la sécurité internationale. Il ne sert à rien de fermer les yeux devant un danger qui menace la terre entière. Le désengagement des politiques sur tout ce qui touche la vie humaine est plus que jamais actuel. Prenons le cas du climat. La plus inquiétante de toutes ces crises, celle qui fait peur à tout le monde et à tout le temps, gouvernant et gouvernés, riches et pauvres, petits et grands, enfants et adultes, celle qui est à la base de toutes les autres crises que nous vivons, c'est bien entendu la crise climatique née de la crise de confiance à l’égard de nos dirigeants. Bientôt il sera difficile d’élire un quelconque Président qui représentera le peuple dans son écrasante majorité s'il n'a pas comme principale mission de protéger l'environnement car notre vie dépend fortement du climat, de l'environnement, de la terre.


 Les hommes politiques ont tous comme argument de défendre le peuple et l’intérêt du peuple. Mais aucun d'entre eux, une fois arrivée au pouvoir, ne se soucie du peuple et de ses intérêts. Ce qui anime nos dirigeant, c'est le populisme, le gain et la fanfaronnade, dire pour ne rien dire. Ils passent en longueur de journée à fanfaronner, à promettre monts et merveilles, à créer des mots et des verbes poussant à se faire aduler sans mériter la confiance et l'attention de ceux dont ils se réclament. On leur écoute, puis on qualifie leur propos de bidons. Ce sont des prophètes de malheur qui arrivent au pouvoir pour berner les hommes et femmes bornés. Comment ne pas comprendre tous les tac-tics et toutes les techniques, l'art de mentir de ces hommes politiques véreux qui ne profitent à personne de leur savoir, de leur intelligence, de leur gestion et de leur vision. Dans le domaine de l'environnement, du climat, c'est le chaos qui règne. C'est l'indulgence face à une nature reconnaissante et bienveillante. 


 Dans le domaine du climat, les hommes du pouvoir ont tous le même mot. Le mépris. C'est un mot qui se trouve dans tous les dictionnaire de nos chefs d'Etat dont ils ne parlent pas ouvertement pour éviter d’être disqualifier, mais au fond ils utilisent le mot et le récitent 24h sur 24. Le mépris, c'est le pire mot du dictionnaire politique. Le mépris du peuple, le mépris du climat, le mépris de la société, le mépris de la volonté et de l'expression populaire, le mépris des revendications, le mépris des règles de civisme, le mépris des contrats sociaux et politiques, le mépris des programmes de société ou des promesses électorales pour lesquelles ils ont été élu, le mépris de tous les dangers et de toutes les menaces qui guettent directement et indirectement leurs dignes électeurs. Et malgré ce mépris, il y a toujours des brebis galeuses qui chantent, acclament, applaudissent et proclament ces ''mauvais citoyens de la République''. Ce sont des individus sans foi ni loi qui se comportent bien devant des chefs d'Etat font des promesses de campagnes dont ils ne respectent pas, même une virgule.


 Dans le domaine du climat, c'est bien la débandade ou le désengagement politique et diplomatique. Les engagements sur la réductions de gaz à effet de serre, les promesses sur le climat, les propositions pour juguler les crises climatiques et promouvoir la bonne gouvernance météorologique ne sont que des lettres mortes. L'affirmation des ambitions et des volontés dans le domaine climatique est un bel exercice pour les mauvais Présidents qui ne tiennent jamais leurs engagements et ne respectent pas leurs paroles. Ce sont des gueulards. Les lois et règlements internationaux sur le climat n'ont jamais été autant violé qu'à la dernière décennie (2010-2020). C'est la pire décennie en matière de climat et la prochaine décennie s'annonce assez critique face à tous les dérèglements climatiques dont nous assistons minute par minute. Pourtant le monde a été dirigé par des Grands hommes depuis 2010 et il est entrain d’être également gouverné par des ''Grands hommes''. Mais rien ne laisse présager qu'une sortie de crise est imminente, que le monde sera en paix avec le respect des mesures et conventions internationales sur le climat, rien ne promet des lendemains meilleurs, un bon présage, un bon parfum sur un monde meilleur et tranquille n'est pas pour demain.


 La catastrophe naturelle qui s'est abattue en France dans les ALPES-MARITIMES est une belle indication de la fragilité et de la porosité de nos Etats et de nos gouvernants. Aucune étude n'a prédit cette immense catastrophe naturelle, aucun élu n'a avertit sur la menace qui pesaient sur les paisibles populations. Les impressionnantes inondations dans le Var et les Alpes maritimes auraient pu être éviter si le dérèglement climatique n’était pas assez poussée et si les autorités avaient pris des mesures de prévention et des solutions immédiates. Gouverner, c'est prévoir. Gouverner, c'est alerter.




 Ces inondations ont laissé des souvenirs amers et des dégâts inoubliables pour l'histoire de la France. Aujourd'hui pour reconstruire ces villes dévastées, on parle d'un montant d'un milliard d'euros. On pourra peut être reconstruire le Var et les Alpes-Maritimes, mais on ne pourra jamais réparer les morts et les souffrances morales et psychologiques que ces douloureux événements ont laissée de façon indélébile. c'est la vie et l'histoire de tout un peuple qui sont dévastes. Et on ne le dit pas sans avoir un cœur serré meurtri. Nous partageons au plus profond de nous la douleur de ces populations éplorées.




 Les appels de sauvegarde de notre environnement et de notre climat ont été fait partout par des enfants et des adultes, responsables et autorités morales et politiques et religieuses. Des chefs religieux, politiques, économiques, culturels et des scientifiques avertis ont tous fait des appels pressants pour protéger notre environnement. Suivons leurs conseils et leurs appels pour répondre à l'histoire de manière honorifique. Soyons fier d'avoir contribuer à la gestion et à la protection de l'environnement. Car un environnement protégé dans un droit du monde est un environnement protégé partout ailleurs. C'est là où il fait beau que nous allons tous pour profiter du calme, de la beauté et de la magnificence des lieux. Pendant les vacances, les touristes se dirigent vers des lieux agréables et paradisiaques pour immortaliser leurs vacances. Alors protégeons nos espaces de vie et protégeons nos vies pour la beauté de l'humanité. Toutes les crises sont liées et interdépendantes. Elles commencent par les crises climatiques et terminent par les crises sociales et sanitaires. Prenons-y garde et soyons responsables dans nos agissements, dans nos méthodes et dans nos pratiques.









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